Aleksandra, ancienne présidente de l’association

Un jour de printemps 2015, je traîne un peu sur YouTube. Je me perds entre vidéos sur vulgarisation scientifique et vidéos beauté. Une vidéo m’est suggérée par le site : Pourquoi je suis devenue végétalienne ? de Georgia Horackova (anciennement Georgia Secrets).

Je tombe littéralement sous le charme de cette femme, qui a de belles valeurs et est de surcroît, sublime. Je clique sur la barre d’information où il y avait un lien pour regarder la vidéo de Gary Yougorvsky et Earthling. J’enchaîne donc ces deux vidéos, et je finis en pleurs (j’aurais pu remplir une piscine olympique), mais cela n’a guère d’importance par rapport à ce qu’il se passe dans mon cœur et dans ma tête : je me sens trahie par ce monde qui m’entoure, et je culpabilise de mon égoïsme.

En une après-midi je me suis donc débarrassée de tout ce qui contient de l’exploitation  animale dans mon alimentation. Cependant j’ai gardé mes chaussures, vêtements et produits de beauté en contenant. En plus d’être végane, je suis dans le zéro déchet (et oui ça fait beaucoup de changement tout ça), donc jeter tout ce qui n’était pas alimentaire aurait été néfaste pour la planète, et donc pour les animaux.

Je contacte ensuite mes proches et leur annonce cette prise de conscience, certain•e•s ne sont pas étonné•e•s, d’autres sont outré•e•s. Suite à cela je me sens déconnectée du monde, j’en veux à tous les êtres humains autour de moi, de ce manque d’altruisme. Durant 6 mois je me replie sur moi même, m’éloigne même de mes proches, puisque ma perception de l’Homme a complètement évoluée, cette prise de conscience m’a beaucoup peinée.

Depuis, je me suis remise des œillères pour pouvoir continuer à vivre dans ce monde, et non plus survivre, sans être trop extrémiste, mais c’est un contrôle de tous les jours.

Pour finir sur une touche quand même positive, je me sens tout de même mieux dans mon âme, car j’agis en cohésion avec ce que je pense : « Cogito ergo sum » de Descartes (oui il a aussi dit : « l’Homme est maître et possesseur de la nature »), comme quoi l’Homme est ambivalent.

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